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tictacogecko secundo
27 juillet 2013

DETERDING, le pétrolier d’Hitler

« À l’instar de Mark Twain, Sir Henri Deterding lut un jour un article

consacré à sa propre disparition. Contrairement à Mark Twain, Sir

Henri fut secoué, non pas par l’article lui-même, mais par la minceur

de l’avis de décès, qui était celui d’un des ses frères, le docteur

Frederick-Lodewijk Deterding, beaucoup plus obscur que lui. C’était

En 1924, et depuis Sir Henri eut son content de publicité.

 

Une partie de son fait et l’autre des critiques, qui l’avaient baptisé

l’homme le plus puissant du monde. Sa première femme était

néerlandaise, la seconde russe blanche et la troisième allemande

et pro-nazie. En 1936, après son troisième mariage, il se «retira» de

la direction de la Royal Dutch/Shell.

 

À 70 ans, fort de ses 200 millions de dollars d’argent de poche il était

rougeaud. Il avait encore la vue perçante. Il était toujours apoplectique

dans ses haines et jouait toujours de ses relations sur la scène

européenne.

 

La semaine dernière, à Saint Moritz, il eut une légère attaque cardiaque

et dit, en s’excusant, à son médecin : ce n’est rien. Le médecin fut

d’accord avec lui et quitta la propriété. Mais au moment où il refermait

la porte, une femme lui courut derrière en criant «Docteur, docteur

revenez». Cette fois Sir Henri Deterding était bien mort».

 

 

Éditions de l’Atacama

4, rue des Ecoles

78270 Méricourt

 

Georges Bornes    15€

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